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Maux d'amour...

22 janvier 2014

L'amour est une pierre précieuse

J'ai gravé dans les plus belles des pierres
Le plus grand amour qu'il y ait sur Terre.

J'ai poli mon magnifique rubis
Pour qu'il reflète un amour infini.
J'ai voulu qu'il brille de mille feux
Pour qu'un jour ma passion brûle tes yeux
Et irradie ta peau si attirante
De ses flammes rouges incandescentes.
J'ai voulu que ce rubis flamboyant
Soit le miroir de ce brasier ardent
Qui continue de brûler dans mon cœur
Et de diffuser sa douce chaleur.

J'ai taillé avec soin mon émeraude
Pour qu'elle soit aussi belle qu'une ode.
J'ai voulu qu'elle soit à ton image:
Qu'elle semble sculptée dans un mirage,
Et qu'on puisse dans toutes ses facettes
Lire ton nom écrit à l'encre verte.
J'ai fait pour toi cet objet si précieux,
Symbole de ta valeur à mes yeux,
Pour qu'un jour tu puisses y lire à travers
Qu'en notre amour je crois dur comme fer.

J'ai posé dans ta main, étincelant,
Un saphir couleur bleue de l'océan,
Pour que tu saches enfin la profondeur
De ces sentiments enfouis dans mon
cœur.
J'ai choisi cette pierre aux reflets bleus
Qui me rappellent l'éclat de tes yeux,
Car elle est aussi pure que ton âme
Et aussi scintillante que ma flamme.
Elle est fragile comme mon espoir...
Et foudroyante comme ton regard.

Et si j'ai transformé mes sentiments
En des pierres à l'éclat étincelant,
Si j'ai fait de mon amour éternel
Des étoiles sorties d'un arc-en-ciel,
Je t'en prie, ne me jette pas la pierre...
Quand je fais preuve d'un amour sincère.

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2 décembre 2013

Un duel à mort

Lutter contre toi, lutter contre moi...
C'est le même combat qui s'éternise.
Ma faiblesse vient de toi, vient de moi,
Je ne sais plus. Et mon épée se brise...
Enfin le combat s'achèverait-il?
Et quand ma main se retrouve sans arme,
Je ne bouge ni ne cligne d'un cil;
Je mourrai digne, sans armes ni larmes.
Qu'attends-tu donc pour me trancher la gorge?
Craindrais-tu la vue d'un sang ruisselant?
Je ne veux ni le blâme ni l'éloge
Pour avoir eu cet orgueil insolent
De croire sortir vainqueur d'un combat
Que je savais pourtant perdu d'avance.
Et aujourd'hui je n'attends pas de toi
Que tu m'accordes une seconde chance:
Ce duel n'a duré que trop longtemps
Et mes yeux ne supportent plus la vue
De nos deux corps baignant dans tout ce sang.
Comme aucun homme avant toi, tu as su
M'ouvrir le cœur avec ta plus belle arme:
Ton regard. Il m'a désormais mise à nu,
Jamais rien ne pourra rompre le charme...
Maintenant je suis déclarée vaincue,
Et, à genoux, j'attends le coup fatal.
Toi qui as su me poignarder le
cœur,
Oui, toi qui m'as déjà fait tant de mal,
Pourquoi hésites-tu? Aurais-tu peur?
Ta seule faiblesse fut ta pitié
Tandis que la mienne fut de t'aimer.
Bientôt, tout va enfin se terminer;
J'aurai l'honneur de mourir à tes pieds.
Tu m'accordes alors l'ultime droit
D'affronter ton visage ensanglanté
Avant que la vie ne s'enfuie hors de moi.
Je te demande de me pardonner...
Comment ai-je pu vouloir te tuer,
Toi que j'aimais d'un amour passionné?
J'ai beau savoir que tu vas abréger
Mes souffrances de ta lame aiguisée,
Que mon
cœur ne battra plus jamais fort,
Je garde encore l'espoir insensé
De connaître l'étreinte de ton corps
Avant que me pourfende ton épée,
De sentir ta chair s'ancrer à ma chair...
Mais il est trop tard; je ferme les yeux.
Enfin, j'entends ta lame fendre l'air...
Je meurs dans le silence d'un aveu.

21 novembre 2013

Interdit de t'aimer... et impossible de t'oublier.

Est-ce un crime que de t'aimer?
Je serais sans doute châtiée
Pour avoir osé murmurer
Ton nom en toute impunité!

Peut-être je paierai le prix
Pour avoir bravé l'interdit,
Et me saurai à la merci
De ceux qui n'ont jamais compris

Les sévères lois de l'Amour:
Mais si je restais pour toujours
Bannie de ce monde de sourds,
J'aurais encore mon amour.

Et je pourrais donner ma vie
Pour ne serait-ce qu'une nuit
Avec toi, amour de ma vie.
Et nous irions jusqu'au pays

Du Bonheur, nous les éternels
Qui volerions ensemble au ciel,
Préservant ce feu immortel
Qui a su nous donner des ailes!

Mais je sais qu'il est inutile
De me noyer dans l'impossible:
Ma réalité est une île
Aux rivages inaccessibles.

Et si je sais que mes espoirs
Sont vains, je continue à croire
A ce bonheur si illusoire.
Car il est désormais trop tard

Pour me forcer à oublier
Ce que la vie s'est obstinée
Pendant longtemps à me cacher:
L'amour, universel secret.

17 novembre 2013

Dans le labyrinthe des réalités perdues

Je suis allée me promener dans les chemins des cœurs égarés, là où l'on sème des chagrins sur son passage et où l'on cueille les blanches fleurs de l'espoir.

Les hauts murs sont une barrière que l'hostilité du monde réel n'arrive pas à franchir. Et au fur et à mesure que nous évoluons dans ce labyrinthe, un nouveau bonheur nous attend. Parfois on rencontre ces êtres chers que la mort nous a subtilisés et parfois on croise ces vivants qui ont dans leurs mains la corde qui nous rattache à la vie et ne le savent pas.

Mais tant de chemins s'offrent à nous! Et si beaucoup nous promettent l'illusion d'une réalité tant espérée, d'autres ne sont en fait que des impasses. Et si j'ai pu contempler à loisir les spectres de mes fantasmes, je me suis finalement heurtée à une impasse au détour d'un couloir.
Et je me trouve désormais à la Croisée des Chemins: dois-je traverser la porte invisible qui mène au monde réel, où m'attendent la frustration, la souffrance et l'implacable solitude? Ou dois-je profiter éternellement des joies éphémères que cette promenade insolite me procure?

Mais quoi que je décide, la fatalité me poursuivra. Car si je reste au labyrinthe des réalités perdues, je plongerai dans une folie incurable, et si je regagne le monde réel, je n'aurais plus droit qu'à une demi-vie.

Alors, que choisir? Aller de l'avant sans chercher à revenir en arrière? Abandonner derrière moi mes vains espoirs et laisser le destin décider de mon sort?

Et si deux possibilités s'offrent à moi, comment faire un choix parmi ces perspectives aussi terrifiantes l'une que l'autre? Car je sais que l'indécise que je suis restera à jamais écartelée entre le rêve et la réalité.

12 novembre 2013

Un coucher de soleil pour une âme en peine

Ce soir, l'azur est rose. Et je crois voir en cet instant l'immense ciel déverser sur moi toute la tendresse du monde... Cette tendresse à laquelle mon âme solitaire est insensible; car cette majestueuse douceur, j'aimerais qu'elle vienne de toi.

Mes yeux embués de larmes voient le monde autour de moi qui ne cesse de parler d'amour. Même l'astre doré, cruel, s'est vêtu de rouge pour me rappeler ce sentiment si triste et si beau.

Et il me semble alors que c'est mon pauvre cœur que je vois là, pris dans les flammes de la passion et bientôt englouti dans un océan de désespoir.

Et quand l'horizon tout à coup rougit, je pense à mes joues qui s'empourprent quand ton regard rencontre par hasard le mien. Alors ta troublante image revient me hanter.

Le globe flamboyant touche à présent la surface de l'eau. La tache de sang autour de lui s'élargit et s'étale sur le front de la mer.

Et à nouveau je crois voir mon cœur qui saigne, qui saigne abondamment, et qui ne peut empêcher la vie de fuir hors de lui. Car la blessure que ton indifférence lui a infligé ne se refermera jamais. Et tu remues un peu plus le couteau dans la plaie chaque fois que nos chemins se croisent.

Désormais l'astre rutilant s'est noyé dans les flots. Car l'océan a su charmer le soleil et l'attirer dans son piège fatal, comme tu as su séduire mon cœur et l'entraîner irrésistiblement vers les profondeurs... Les profondeurs de ton regard, aussi bleu et limpide que les eaux marines,où je me laisse mourir lentement.

Le soleil est mort et mon cœur est brisé. Et le ciel qui avait d'abord des teintes si gaies, si délicates, puis qui a revêtu la robe écarlate de l'Amour, est maintenant en deuil.

Alors les étoiles viennent se recueillir sur la tombe de l'astre de lumière et y déposent des millions de larmes. Même la lune rend hommage au soleil mort en émaillant son tombeau de reflets jaunes et argentés qui scintillent vaguement sur l'onde. Et les mouettes accompagnent les funérailles du disque doré de leurs interminables cris stridents qui font penser à un long chant funèbre.

Mais la nuit qui pleure le jour ne se doute pas que le soleil ressuscitera bientôt... pour mourir à nouveau... et renaître aussitôt. Et mon cœur est ballotté, comme le monde dans le va-et-vient incessant du jour et de la nuit, dans les remous de l'Amour, qui m'offre tantôt sa chaude lumière... et tantôt sa source inépuisable de ténèbres.

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10 novembre 2013

Au bord du lac

Je m'endors sous un ciel d'espérance
Près d'un lac aux reflets d'or, d'argent,
Qui semble pleurer ma déchéance
Et murmure mon nom tendrement.
"Ma belle, pourquoi ne viens-tu pas
Presser ton cœur tout contre le mien?
Les eaux t'apaiseront, tu verras,
Et dans mes bras tu seras si bien!
Approche, l'onde est douce et limpide,
Viens voir les secrets des profondeurs,
Visite chaque recoin liquide
Où t'attend un monde de splendeur."
J'écoute la voix triste du lac
Qui partage et chante mon chagrin.
J'ai envie de tout laisser, mon sac,
Ma robe, pour plonger en son sein.
Le lac continue de m'appeler:
"Viens te perdre dans cette onde noire
Et tu ne seras plus esseulée.
Je ne te demande que d'y croire
Car après, tout sera oublié:
Gelé ton
cœur, noyée ta douleur!
Immergée, tu seras libérée!
Aie confiance en moi, et n'aie pas peur."
Je suis nue et j'avance en tremblant
Vers le seul qui puisse me sauver.
Enfin je frôle timidement
Les mains fin prêtes à m'enlever.
Le lac me donne un baiser glacé,
Il m'enveloppe de ses bras froids,
M'entraîne dans son
cœur argenté...
Pour que je ne pense plus à toi.

10 novembre 2013

Des charmes insoupçonnés

Tes lèvres sont des énigmes
Que j'effleure avidement,
Mes doigts s'y brûlent et s'abîment
Mais touchent résolument
Ces portes de volupté...
Où est la clé du mystère?
Laisse-moi le pénétrer,
Oui, exauce mes prières!
Tes lèvres sont des énigmes...
Mes doigts cherchent mais se perdent
Sur ces rivages de rimes,
Ces poèmes doux et tièdes
Couleur sensualité.
Ces portes de plénitude
Sans cesse je chanterai,
Et fatigue et lassitude
Jamais je ne connaîtrai;
Car tes lèvres, mes énigmes,
Sont une félicité
Qui est à son paroxysme...
Royaumes si langoureux
Où mes doigts errent sans fin,
Monde infiniment heureux
A la portée de mes mains,
Où est donc la clé sacrée
Qui permet d'y accéder?
Puis mes doigts abandonnés
Sur ces terres convoitées,
Sentent enfin la chair frémir;
Les portes divines s'ouvrent,
Mon cœur se laisse engloutir
Par l'amour qui le recouvre,
Quand ma bouche toute entière
S'empare émue de la tienne,
Se noie dans une rivière
De félicité sereine,
Mais sent la passion brûler
Ses lèvres si amoureuses...
Charmes secrets dévoilés
Qui me rendez si fiévreuse,
Vous qui avez mise à nu
La femme en moi qui dormait,
Prisonnière méconnue
Et lascive insoupçonnée,
Rendez-moi ma liberté!
Vous m'avez faite l'esclave
De mon désir enchaîné
Qui me brûle de sa lave
Depuis qu'il s'est évadé...
Mon intarissable amour
N'a de cesse d'inonder
Mon
cœur noyé dans son cours,
Et ce n'est sûrement pas
Le nectar de tes baisers,
Qui m'enivrent à chaque fois,
Qui viendra le délivrer...

8 novembre 2013

Sensuelle émotion

Ton regard croise le mien. Une fraction de seconde... Une éternité insoupçonnée.

A ce moment-là, tu n'aurais pas eu besoin de forcer le coffre inaccessible de mon cœur pour libérer tout l'amour qui y était renfermé... Ton charme seul a suffi à l'ouvrir.

Des milliers de pétales de roses s'échappent alors et viennent danser autour de toi, dans un tourbillon de couleurs irrésistibles que tu ne vois pas.

Légers, ils volent tout près de ta peau, de tes cheveux, et rêvent de se poser sur tes épaules.
Alors ils se sentent tomber, tomber, lentement, et s'approcher de ton corps, continent plein de mystères qu'ils désirent conquérir.

Ils sont si proches, si proches... Mais le souffle du vent les emmène soudain loin de toi, brisant cet instant magique, éphémère, où ils s'imaginaient toucher une parcelle de cette terre inconnue.

Ils sont emportés dans les airs et flottent à la dérive, sans s'apercevoir qu'ils vont bientôt atteindre le sol.

Là, ils meurent écrasés sous les pieds des passants, sourds aux plaintes de ces pétales d'amour.

Ton regard croise le mien. Une fraction de seconde... Une éternité insoupçonnée.

Des éclats de voix. Le battement de la pluie contre les carreaux.

Je te regarde, tu me regardes, et le temps semble s'être figé.

Alors je fuis ton regard d'azur dans lequel j'ai peur de me noyer et je regarde à travers la fenêtre.

Des feuilles mortes voltigent au gré du vent, pour finalement mourir sous des pas indifférents.

8 novembre 2013

Je t'aime en silence

Je voudrais pouvoir te dire
Tous les secrets de mon cœur,
Mais je ne peux rien te dire,
Seule parle ma douleur.

Parfois mes yeux se languissent
Sur les formes de ton corps,
Mais je maudis ce supplice
Alors j'implore la mort.

Car crois-tu qu'il est facile
De me dire que je t'aime
Quand il est bien inutile
De désirer être tienne?

Arriverai-je à survivre
Si l'on n'arrive à ôter
Cet elixir qui m'enivre
De mon
cœur empoisonné?

J'aimerais que tu comprennes
Que ma vie dépend de toi,
Que je veux être ta reine
Et que je suis toute à toi.

Mais si je t'aime en silence
Comment peux-tu deviner
Mes peines et mes errances?
Peux-tu les imaginer?

Et si je t'aime sans bruit,
Mes yeux ne sont pas muets
Et ils crient à l'infini
Qu'ils t'aimeront à jamais.

23 septembre 2013

Ascension dans la déraison

L'échelle flotte au milieu du vide
Une ascension dans la déraison
Elle est belle, seule et si solide
Je m'accroche avec obstination
Ne crains pas de chuter dans l'abîme
Je monte un par un les échelons
Regarde l'inexistante cîme
Du haut de mon imagination
J'escalade toujours le néant
A son sommet m'attend nulle chose
Le vide absolu, désespérant
Aucun bruit, ni lumière ni roses
Cette échelle ne mène à rien, rien
Je crois m'élever, en fait je tombe
Mes mains sur cette échelle sans fin
Glissent, glissent, et mon corps succombe
Il cède à cet obscur qui l'entoure
J'étouffe un cri, ravale mes larmes
Peur, angoisse et désespoir accourent
Mon coeur et mon corps baissent les armes
Mon ascension dans la déraison
Mon corps-à-corps avec les ténèbres
Une lutte à mort sans aucun son
Je me bats sur l'échelle funèbre

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